En mission d’évaluation préélectorale en RDC, la délégation des membres de la Communauté de développement des Etats de l’Afrique Australe ont eu des échanges avec les dirigeants des institutions politico-administratives de Kinshasa. Les élections générales prévues en décembre de l’année en cours ne sont pas l’affaire exclusive des Congolais. Les enjeux de ces joutes électorales de cette année intéressent au plus haut point les différents partenaires de la RDC. D’où l’implication de différentes organisations d’observation tant locales qu’internationales.

Durant ce séjour dans la capitale de la RDC, la délégation de la SADC a pu rencontrer les autorités du parlement de la RDC pour avoir les garanties d’un processus inclusif, crédible, transparent, apaisé et démocratique. A l’issue de ces rencontres, certaines assurances ont été données aux visiteurs sur ce processus. La vice-Présidente du Conseil consultatif de la SADC, Madame Notemba Yjipueji, dans ses observations, fait savoir que l’environnement politique et sécuritaire doit ainsi permettre de dire si le pays est prêt à tenir les élections telles que prévues en cette année. Et aussi voir si la loi électorale, elle-même, a subi certaines modifications l’adaptant ainsi aux principes de la SADC.

A l’instar de la délégation des parlementaires-membres de l’Assemblée francophone, les préoccupations des observateurs de la SADC ont été rencontrées par les deux speakers des chambres parlementaires de la RDC.

Par rapport aux réformes voulues en harmonie avec les principes de la SADC, les deux présidents du parlement dont Christophe Mboso et Modeste Bahati ont mis à la disposition de la délégation de la SADC les différentes réformes initiées par leurs institutions pour renforcer la transparence du processus  électoral en République Démocratique du Congo. Sur cette liste des réformes, il y a lieu de noter la recommandation de publier les résultats de vote bureau par bureau de vote.

Pour sa part, le Président du sénat, Modeste Bahati fait remarquer que c’est très important pour les uns et les autres que les élections se tiennent dans les délais prévus par les textes et ce, en toute transparence. D’où l’impérieuse nécessité pour la mission de la SADC de s’impliquer pour obtenir la restauration définitive  de la paix en RDC

Avec plus d’éléments à l’appui de son propos, le speaker de la chambre basse de la RDC, Christophe Mboso a rassuré la mission du bon déroulement du processus électoral au pays. Il précise que, comparativement aux anciens cycles électoraux, le présent processus a enregistré 25000 candidats députés nationaux et vingt-quatre candidats présidents de la république. Ce qui signifie que le processus électoral est inclusif. Ceux qui n’ont pas voulu participer l’ont décidé librement. Cela d’autant plus que la CENI a indéniablement pris toutes les dispositions pour qu’effectivement les élections aient lieu en décembre 2023.

Freddy Mutambayi

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